LE FRUIT D’UN SAVOIR-FAIRE AUTHENTIQUE

Fruit d’un savoir-faire authentique pratiqué depuis le milieu du XXe siècle et natif du bassin de Thau, ce coquillage, immergé en pleine eau, profite de la quintessence nutritionnelle phytoplanctonique. Jeune, belle, avec une coquille mordorée bien conquée, un blanc manteau, l’huître de Méditerranée offre un croquant inimitable sublimée d’une saveur iodée qui contraste avec le petit goût noisetté de son muscle.

Notre histoire

La typicité des huîtres de Méditerranée est appréciée depuis l’époque romaine. Les habitants de Rome en raffolaient tant et tant qu’ils les faisaient venir par bateaux entiers depuis la Corse, l’Occitanie ou la Camargue…

Fraicheur
et tonicité

Sous le soleil de Méditerranée, l’huître s’invite à toutes les tables tout au long de l’année. Conviviale et généreuse, elle réveille les repas par sa fraîcheur et sa tonicité. Dans la douceur de vivre du Sud de la France, elle se déguste en famille, entre amis, à chaque occasion festive ou plus simplement en apéritif, en entrée ou en plat de résistance.
Crue, gratinée, simplement agrémentée d’un jus de citron, de vinaigre ou de poivre, elle séduit tous les palais.

Une diversité
des saveurs

L’huître de Méditerranée est élevée dans la baie de Tamaris, l’anse de Carteau, sur la lagune de Thau, à Gruissan et Vendres, sans oublier l’étang de Leucate et l’étang de Diana sur l’île de Beauté. Ses caractéristiques peuvent varier d’un bassin à l’autre.
Cette diversité de milieux de production offre une partition de plaisirs variés. Une diversité de saveurs et de textures qui invite à la gourmandise.

Un aliment bon
pour la santé

Très bénéfique pour la santé, elle contient de nombreux nutriments essentiels, vitamines et oligo-éléments (fer, cuivre, zinc). Elle est riche en protéines (en moyenne 6 g pour 100 g) et pauvre en calories (70 calories pour 100 g).

Jusqu’au XIXème siècle, la France fournit des huîtres plates. L’huître creuse aurait été importée par « accident ». L’histoire raconte qu’en 1868, un navire du nom Le Morlaisien transporte des huîtres creuses en provenance du Portugal. Malmené par la tempête, il vint se réfugier dans la Gironde mais il est contraint de jeter sa cargaison par-dessus bord. Les huîtres ainsi rendues à leur milieu naturel se seraient alors acclimatées, reproduites et étendues. Depuis cette époque, l’huître creuse dite Portugaise (Magallana angulata) a été introduite dans les zones conchylicoles de France et notamment en Méditerranée.
Cette espèce disparaît dans les années 70, victime de maladies. Elle est remplacée par l’huître creuse en provenance du Japon (Crassostrea gigas). L’espèce s’acclimate très bien, ce qui facilite sa reproduction dans les bassins littoraux français. Celle-ci est goûteuse et s’avère parfaitement adaptée à nos eaux.

L’huître plate (Ostrea edulis) est l’espèce indigène du littoral méditerranéen. Les romains en raffolaient. La réputation et la typicité de ces huîtres en provenance de Méditerranée leurs valent d’être consommées jusqu’à Rome. A la fin du XIXème et au début du XXème siècle, les huîtres plates sont atteintes à deux reprises par des pathogènes qui déciment les cheptels du sud de la France. 50 ans plus tard, les producteurs investissent aujourd’hui à nouveau dans l’élevage de cette espèce mais de forts taux de mortalité sont encore constatés.
L’huître plate est un produit que les fins gourmets apprécient beaucoup.

Si la richesse phytoplanctonique de ses milieux d’élevage confère à l’huître de Méditerranée une saveur unique, depuis peu, les producteurs gagnent encore en qualité grâce à l’exondation. Ce procédé consiste à sortir les huîtres de l’eau grâce à des perches tournantes actionnées par un relevage manuel ou automatique. Privée de nourriture durant ses périodes d’exondation, l’huître fait des réserves et s’habitue à rester hors de l’eau. Elle renforce sa coquille et développe son muscle. Sa chair devient encore plus savoureuse et sa coquille plus nacrée.

Le calibrage

Les huîtres se différencient par leur taille. Les huîtres sont classées par numéros :
de 0 pour les plus grosses à 5 pour les plus petites.

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